Obtenir un soutien supplémentaire en cas de pathologie lourde
Lors d’un accompagnement, le champ des applications en matière d’objectif est quasiment infini, notamment grâce à la souplesse des techniques sophrologiques. Qui que vous soyez, quelle que soit la problématique que vous souhaitez traiter, un protocole peut être appliqué dans la mesure où le résultat escompté demeure réaliste.
Pathologies lourdes, maladies de long terme et leurs profondes séquelles
Depuis quelques années, les sophrologues praticiens observent un nombre croissant de consultations en lien direct avec l’état de santé. L’introduction récente de la sophrologie dans les structures médicales ou médicalisées telles que les hôpitaux, les EHPAD, les instituts psychiatriques, les centres de cure thermale, les maisons de repos, souligne un besoin évident de soutien supplémentaire pour les personnes souffrant de pathologies lourdes, de lésions post-accidentelles, de maladies à long terme ou de troubles chroniques handicapants. Lorsqu’un objectif lié à ces problématiques est formulé, il sera classé dans la catégorie « accompagnement d’une pathologie lourde ».
Dans les cas de diagnostic clinique avéré, une thérapie en parallèle du traitement et du suivi médical est de plus en plus recherchée. Qu’il s’agisse d’apaiser les douleurs physiques, d’aider à la cicatrisation, de maintenir un bon état moral, de faciliter le retour à la mobilité, la sophrologie pourvoit aux nécessités émises par le patient lors du premier rendez-vous. Selon la gravité, le stade ou le temps d’installation de la maladie, l’accompagnement sera de moyen-long terme, c’est-à-dire environ 8 à 12 séances en moyenne.
Parmi les demandes souvent recueillies, on trouve des problématiques variées : apaisement des souffrances physiques, adaptation aux handicaps, gestion des séquelles psychologiques, soutien de la rémission, contrôle des conséquences lors d’un traitement médicamenteux ou d’une opération, acceptation des d’éventuelles modifications du corps, aide afin de contrer les divers symptômes, etc.
Sur quoi travailler en séance de sophrologie lors d’un objectif lié à une pathologie lourde ?
Lors des séances, on pourra travailler sur le fait d’intégrer le schéma corporel, défocaliser de la douleur, faciliter la régénération cellulaire, maintenir l’humeur et l’enthousiasme, appuyer les fonctions vitales, et bien d’autres.
Dans ces cas précis, les raisons des difficultés sont fondamentalement médicales : syndrome auto-immune et génétique, accident de la route ou sportif, troubles neurodégénératifs, maladie infectieuse, conséquences hormonales, etc. Lors de ce type d’accompagnement, il est impératif que le patient soit toujours suivi par le spécialiste le plus à même de le traiter.
Quelques exemples de cas pratiques :
- Contrôler les douleurs et les gênes directement causées par une maladie, ou soutenir la rémission lorsqu’elle est possible. Par exemple :
– Reprendre son indépendance après une perte partielle ou totale de la vision
– Développer sa mémoire au cours d’un Alzheimer ou d’une maladie de
– Faciliter les fonctions digestives dans le cas d’un syndrome de colopathie fonctionnelle
– Stabiliser sa concentration après un AVC ou une commotion cérébrale
– Défocaliser d’inconforts auditifs majeurs comme les acouphènes ou l’hyperacousie
– Générer la joie de vivre après un épisode bipolaire ou schizophrénique
– Reprendre confiance en soi suite à une contamination VIH ou PVH
- Gérer les séquelles du post-opératoire ou d’un traitement médical. Il peut s’agir de :
– Amenuiser les gênes post-opératoires d’un pontage cardiaque, une pose de pacemaker ou de prothèse
– Remédier aux nausées et à a perte d’appétit dus à un traitement de chimiothérapie, ou aux brûlures causées par une radiothérapie
– Accepter son nouveau corps après une ablation ou une amputation totale/partielle, une greffe ou un implant
Lorsque certains de ces troubles s’avèrent d’origine médicale mais qu’ils ne nécessitent et/ou ne peuvent plus être pris en charge médicalement, on classera alors l’objectif dans une catégorie différente (cf. les autres articles « Que traiter grâce à la sophrologie ? 1 », « Que traiter grâce à la sophrologie ? Partie 3 », « Que traiter grâce à la sophrologie ? Partie 4 »)