Que traiter grâce à la sophrologie ? Partie 4

Un outil contre les troubles du comportement

Cabinet de sophrologie Jude Sophrotherapy Montpellier

          Lors d’un accompagnement, le champ des applications en matière d’objectif est quasiment infini, notamment grâce à la souplesse des techniques sophrologiques. Qui que vous soyez, quelle que soit la problématique que vous souhaitez traiter, un protocole peut être appliqué dans la mesure où le résultat escompté demeure réaliste.

Besoin de travailler sur un trouble d’ordre comportemental ?

La sophrologie comme outil

            Si la sophrologie peut déjà fournir un support dans les cas de gênes mentales quotidiennes, elle peut également agir dans les cas de problèmes plus immanents et intrinsèquement liés à nos comportements. Dans le cas d’un trouble comportemental latent, parfois déjà diagnostiqué par un psychothérapeute ou un médecin, un accompagnement est susceptible d’appuyer la personne souhaitant le maîtriser ou s’en défaire. Lorsqu’un objectif en lien avec ces problématiques est formulé, il est classé dans la catégorie « comportement pathologique ».

            Ces troubles sont de genres et d’intensités très variables et bien que certains aient toujours existé, on constate que de nouvelles sortes de pathologies pulsionnelles émergent au gré des évolutions de nos modes de vie. La plupart de ces pathologies sont déjà bien définies et classifiées en grands groupes, tels que les troubles alimentaires ou de la personnalité, les addictions, les TOC ou encore les phobies.

              Néanmoins, des problèmes plus diffus ou plus ponctuels peuvent amener à consulter un sophrologue même lorsqu’il n’y a pas nécessité d’être diagnostiqué par un spécialiste, notamment dans les cas où la personne n’a pas à recourir à un suivi psychiatrique ou médicamenteux. La plupart du temps, ce type d’accompagnement impliquera une moyenne ou longue durée, 8 à 14 séances environ, selon la gravité des manifestations. Un accompagnement parallèle auprès du corps médical sera souvent requis.

Sur quoi travailler en séance de sophrologie dans le cas d’un objectif lié aux comportements pathologiques ?

Lors des séances, on pourra travailler sur la gestion des pulsions, le renforcement de la motivation et de la capacité de concentration, ainsi que sur l’image de soi, la maîtrise des angoisses profondes, le relâchement des tensions, le besoin de compensation, le recours aux palliatifs/dérivatifs, etc.

Parmi les requêtes parfois plurielles requérant un accompagnement de cette catégorie, on trouve les problématiques suivantes : la diminution des impulsions négatives, le contrôle de crises de colère ou d’anxiété, la maîtrise d’une phobie, la gestion de manies compulsives, l’amenuisement des phénomènes cyclothymiques, et bien d’autres.

             

Quelques exemples de cas pratiques :

  •  Contrôler les pulsions alimentaires d’ordre boulimique
  • Calmer les symptômes respiratoires d’une crise d’angoisse brutale
  • Diminuer les rituels dans le cadre d’un trouble compulsif moteur (vérification, lavage, rangement, accumulation, etc)
  • Apaiser les ruminations dans le cadre d’un trouble obsessionnel mental (conjuration, comptage, obsessions et pensées négatives, etc)
  • Développer sa concentration afin de contrer les pertes de contrôle de soi liées à des crises colériques, anxieuses ou mélancoliques
  •  Retrouver un schéma corporel rationnel lors d’une anorexie
  • Canaliser le surplus d’énergie dans le cas d’une hyperactivité, notamment chez l’enfant
  • Dominer les manifestations d’une phobie (hypocondrie, avion, hydrophobie, insecte, vide, agoraphobie, animaux, claustrophobie, etc)
  • Équilibrer son humeur dans le but de tempérer les épisodes maniaques/dépressifs d’un trouble bipolaire ou maniaco-dépressif
  • Renforcer la bonne estime de soi afin de lutter contre les pulsions autodestructrices (automutilation, comportements à risque, idées noires et pulsions suicidaires, etc)
  •  Ignorer les stimuli dans les cas d’addictions (sucre, drogue, alcool, cigarette, sexe, jeu, etc)
  •  Faciliter le recentrage pour limiter l’impulsivité résultant d’un trouble du déficit de l’attention (TDAH)

 

Lorsque certaines de ces demandes s’inscrivent dans le contexte de gênes plus légères ou dues à une maladie, on classera alors l’objectif dans une catégorie différente qui mènera à un protocole différent, plus adapté au cas (cf. les précédents articles  Que traiter grâce à la sophrologie ? Partie 1, Que-traiter-concretement-grace-a-la-sophrologie-2Que traiter grâce à la sophrologie ? Partie 3»).

Vous pouvez explorer le site du cabinet Jude Sophrotherapy Montpellier afin d’en savoir plus sur nos activités, spécialisations et sur les applications de la sophrologie.

 

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