Les résolutions de début d’année, tradition futile ou challenge intéressant ?

Nouvelle année, les bonnes résolutions

Cabinet de sophrologie Jude Sophrotherapy Montpellier Saint Martin

La tradition des bonnes résolutions annuelles

Lorsqu’arrive le mois de janvier, à l’occasion de la nouvelle année qui commence, il est traditionnel de décider de prendre des directions différentes pour sa vie personnelle, de meilleures habitudes. Cette initiative semble tomber à pic après les agapes des Fêtes de fin d’année, typiques de nos sociétés occidentales modernes, souvent riches en excès divers et variés.

Mais à vrai dire, cette coutume ne date pas d’hier. En effet, les bonnes résolutions remontent à l’antiquité, on en trouve les premières traces chez les Babyloniens, un peuple présent 4000 avant Jésus Christ ; ces derniers requéraient la protection de leurs dieux en échange de multiples promesses, effectuées au moment du Solstice de Printemps. On la retrouve ensuite chez les Romains, qui reprendront le même principe en faveur du Dieu Janus (janvier). Bien plus tard, au XIXème siècle, cet usage ancien et païen prendra une forte connotation religieuse chrétienne, le clergé s’en emparant afin de conserver ses ouailles alors qu’un fort vent laïque souffle sur la France post-révolutionnaire. Depuis, cet usage s’est transformé en un petit rite de passage à la nouvelle année pour les individus souhaitant un renouveau dans leur vie ; très souvent, il s’agit de prendre des habitudes sanitaires plus saines.

 

Résolution de début d’année, décision et volonté

Au fond, prendre une bonne résolution revient très simplement à prendre une décision, faire le choix d’un changement nous concernant. Ce changement va principalement reposer sur la capacité de l’individu à remettre en question son mode de de vie, à déployer de la volonté, mais également sur les difficultés et facilités liées à son environnement. Si nous ne sommes pas égaux face à ces facteurs, nous possédons tous les ressources nécessaires à la prise de décision, un automatisme neurologique aujourd’hui très étudié par les scientifiques spécialistes du cerveau.

Les paramètres influant sur la réussite

De nombreuses études démontrent que dans l’immense majorité des cas, les bonnes résolutions prises en début d’année s’essoufflent assez rapidement, mais faut-il pour autant renoncer à initier du changement dans nos quotidiens ? L’université de Scranton affirme que six mois après le passage à la nouvelle année, la majorité des individus ont même oublié ce sur quoi il s’étaient engagés initialement, l’université d’Oxford quant à elle, affirme que 90 % des résolutions échouent au cours des mois qui suivent.

D’autres instituts de recherche, plus pointilleux, sont cependant aller creuser les éléments influant sur la réussite de ces changements d’habitude. Ils en ont conclu que les paramètres principaux en cause étaient les suivants :

La prise à témoin. Le fait de rendre publique sa nouvelle résolution, auprès des proches ou sur les réseaux sociaux par exemple, provoquerait un effet challenge par peur du jugement ou par besoin de reconnaissance sociale qui améliorerait la capacité à tenir son cap.

Le soutien. Le fait d’être soutenu et encouragé par l’entourage, de trouver de l’aide auprès d’un professionnel ou d’une association, aurait des effets très positifs sur la capacité à endurer l’effort et permettrait à l’individu de mener sa résolution à bien.

Le constat de résultat. Le fait qu’un résultat soit visible et constatable à court terme stimulerait la volonté et fournirait à l’individu des ressources supplémentaires pour continuer à maintenir ses nouvelles habitudes.

 

Prendre une nouvelle direction ne constitue jamais une perte de temps

En conclusion, si un petit rite traditionnel peut pousser une personne à prendre des résolutions parfois difficiles, il n’y a aucune raison de la décourager à le faire. Dans tous les cas, stimuler un changement que l’individu considère comme nécessaire aura des retombées positives (lire l’article « Dépendances et journées « sans » : La méthode de l’abnégation ponctuelle dans une société d’excès » sur le blog de ce site).

Ce sera tout d’abord l’occasion d’une remise en cause de ses systèmes, une opportunité de se mettre à l’épreuve, d’identifier ses ressources et ses capacités ou ses freins et ses blocages au cours de sa démarche et ainsi, de progresser. Cela permettra également de questionner sa notion du rapport à l’échec et d’apprendre à adapter son comportement en fonction, en essayant de considérer ces expériences comme des enseignements permettant de mieux se connaître, de s’ajuster et de surmonter. Bref, essayer de gérer sa routine autrement et tester de nouveaux paradigmes plus épanouissants n’est jamais une perte de temps.

Le fait de mettre toutes ses chances de son côté peut influer sur la démarche, comme veiller à s’entourer des bonnes personnes, à communiquer de manière ouverte avec ses proches sur le sujet, voire à entamer un travail auprès d’un professionnel à même d’appuyer son cheminement et de soutenir l’atteinte de son objectif.

 

Grâce à la sophrologie, chaque personne peut bénéficier d’un soutien supplémentaire dans l’atteinte de son objectif, le tout en prenant en compte son parcours, ses spécificités et ainsi, maximiser ses chances de s’accomplir, d’évoluer et de renforcer son estime de soi.

 

Le cabinet Jude Sophrotherapy à Montpellier vous souhaite à tous une belle et heureuse année 2023 et se tient à votre disposition en ces temps propices à la prise de conscience.

 

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