Comment gérer les émotions fortes ?
Les émotions, une dynamique humaine
L’être humain est un être de ressentis, qu’il s’agisse de perception physique ou psychologique, il est soumis à un panel d’émotions variées dont le flux et le reflux constituent des cycles constants. Ces émotions sont négatives ou positives, homogènes ou multiples, constantes ou circonscrites dans le temps, d’intensité stable ou variable. Cette dynamique des sentiments est naturelle et intrinsèque à chaque individu : le mot « émotion » vient de l’ancien français « motion », signifiant « en mouvement ».
Quand les émotions deviennent envahissantes
Pourtant, il arrive que ces émotions deviennent difficiles à gérer. Lorsqu’elles sont trop fortes ou trop omniprésentes, ou bien lorsque leurs variations sont trop rapides, il peut être compliqué de mener sa vie quotidienne, d’autant qu’elles peuvent nuire à nos relations sociales, notre travail, notre bien-être, l’accomplissement de certains de nos objectifs. La sur-émotivité est potentiellement naturelle ou bien déclenchée par des stimuli divers ; plus elle est latente, plus ses manifestations interviendront facilement.
De quelles types peuvent être ces émotions et comment parvenir à surmonter leurs aléas ?
Les différents débordements émotionnels
Les émotions humaines sont d’une extrême complexité : chaque individu possédant son propre fonctionnement, il peut être simpliste d’énumérer les différentes émotions susceptibles de devenir handicapantes puisqu’elles sont souvent mixtes. Certaines personnes ont eu une émotivité naturelle, d’autres connaissent des périodes d’émotivité parfois causées par un événement extérieur.
Néanmoins, lors des consultations en thérapie, on constate qu’un certain nombre d’émotions de base reviennent souvent lorsqu’une problématique de trop-plein émotionnel est évoquée :
– La crise d’angoisse ou d’anxiété. Liée au stress ou à la peur, l’angoisse est une émotion négative lors de laquelle des émotions basiques présentes chez tous se changent en un raz-de-marée émotionnel incontrôlable. Ses conséquences sont nombreuses, elles sont capables d’entraîner de véritables symptômes physiques (tachycardie, suées, maux intestinaux, douleurs articulaires et musculaires). Elles peuvent provoquer des comportements irrationnels voire des troubles du comportements (TOC, addictions, troubles alimentaires, phénomènes de compensation). Intervenant parfois lors d’événements stressants, elles peuvent finir par se manifester sans stimulus extérieur.
– L’accès de colère. Souvent associée à la rage ou la frustration, la colère est un sentiment souvent décrit comme néfaste et pourtant parfois nécessaire à la progression de l’individu, elle doit donc être exprimée. Cependant, lorsqu’elle dépasse certains stades ou lorsque sa récurrence est trop importante, ses accès peuvent donner lieu à des actes violents envers autrui ou envers soi-même, à des échos corporels parfois dangereux (crise cardiaques, AVC, apoplexie) ou à des comportements à risques. Elle peut particulièrement nuire à la santé et à la sphère socio-professionnelle si elle n’est pas contrôlée.
– La montée de tristesse. Proche de la peine ou du chagrin, la tristesse est un sentiment naturel auquel nous faisons tous face un jour ou l’autre lorsqu’un événements tragique intervient (deuil, séparation, perte d’emploi). Certains caractères sont plus enclins à ressentir la tristesse que d’autres et ses montées peuvent être enclenchées par des micro-événements, voire intervenir sans raison apparente. Elle peut donner lieu à des pleurs, des moments de profonde mélancolie, voire parfois se changer en dépression. Ses conséquences les plus répandues sont l’isolement, la souffrance mentale et même parfois physique.
Comment apprendre à repérer et gérer la sur-émotivité ?
Si ces émotions sont naturelles, elles ne doivent pas handicaper l’individu sur les différents niveaux de sa vie. Le trop-plein d’émotion peut s’aggraver jusqu’au burn-out émotionnel, aujourd’hui trouble reconnu. Afin d’éviter les débordements ou d’y remédier, il est important d’être attentif à ses émotions, repérer les moments propices à leurs manifestations, les natures de ces dernières, leurs symptômes, leur intensité et leur récurrence. Un certain recul est requis afin de pouvoir dresser ces constats et se mettre en démarche lorsque cela s’avère nécessaire avant d’atteindre certaines extrémités, il est également important de pouvoir compter sur son entourage pour en parler et demander conseil.
Parmi les différentes démarches possibles, le recours à la sophrologie est une possibilité. La gestion des humeurs est un apprentissage et un accompagnement de sophrologie peut fournir des outils pour aider à contrôler les émotions fortes et leurs répercussions.
Lors des séances, on peut acquérir des outils afin d’être capable de prendre de la distance, conscientiser ses ressentis pour mieux les canaliser, maîtriser ses impulsions émotionnelles, diminuer les manifestations physiques et mentales provoquées par celles-ci, empêcher les pulsions nocives qu’elles peuvent entraîner. Grâce aux exercices, il est possible de reprogrammer ses automatismes pour en créer de nouveaux, calmer les crises émotionnelles, provoquer facilement un état de détente permettant de dominer ses sensibilités afin de les rééquilibrer et de les changer en acquis positifs.
Le cabinet de sophrologie Jude Sophrotherapy se tient à votre disposition pour toute question concernant la gestion des émotions et des humeurs.