Journée Mondiale contre l'Endométriose 2024
Au fil de l’année, un calendrier de journées de prévention est déroulé. Parmi elles, la journée mondiale contre l’endométriose.
Une journée annuelle consacrée à l’endométriose
Chaque année a lieu au mois de mars, « La semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose ». Portée par l’association EndoFrance, cette initiative connait en cette année 2024 sa 20ème édition. Elle s’inscrit dans la lignée d’une journée annuelle mondiale consacrée à l’endométriose et troubles associés, créée en 2014. Un petit ruban jaune symbolise le soutien à la recherche scientifique et aux patientes. Le 7 mars dernier, de nombreuses manifestations avaient donc lieu à travers le monde sous la bannière du « Million Women March for Endometriosis ».
Prévention et information autour de la santé féminine
Cette semaine est dédiée à la santé féminine, mais particulièrement à l’endométriose. Durant plusieurs jours, de grandes campagnes de prévention et d’information sont déployées à échelle internationale, afin de sensibiliser le public à cette pathologie. Sur le territoire français, plusieurs associations dont EndoFrance, ou encore Endozen et Endomind mènent des actions. Elles proposent notamment ateliers et conférences sur le sujet, organisent des rencontres et des groupes de parole. Les bénévoles vont à la rencontre des femmes pour répondre à leurs questions, échanger les expériences, conseiller sur les démarches médicales à suivre ou encore, déconstruire les idées reçues. Pour plus de renseignement sur EndoFrance : https://endofrance.org/nos-actions/semaine-europeenne-prevention-information/.
Mais quelle est cette maladie encore méconnue jusqu’à il y a peu et dont on parle de plus en plus ?
Qu’est-ce que l’endométriose ?
L’endométriose est une pathologie gynécologique chronique de type inflammatoire.
Elle est provoquée par une migration des cellules sanguines issues du flux menstruel. Celles-ci vont alors entraîner un développement de la muqueuse utérine interne (endomètre) hors de l’utérus. Ces fragments d’endomètre vont donc coloniser d’autres organes, soit à l’intérieur de l’appareil gynécologique (ovaires, trompes, vagin), soit à l’extérieur de celui-ci (péritoine, vessie, rectum, intestins). Les muqueuses ainsi créées vont parfois générer ce que l’on appelle des adhérences, amas de tissus fibreux qui vont relier les organes atteints entre eux.
D’autres troubles peuvent être associés à l’endométriose. Parmi eux : l’adénomyose, phénomène similaire à cause duquel la muqueuse se développe dans la paroi des muscles utérins.
Connaissance et reconnaissance de l’endométriose
Il est actuellement compliqué de connaître l’origine de cette pathologie. Néanmoins, des pistes ont été lancées :
- facteurs génétiques (transmission héréditaire)
- environnementaux (par exemple une exposition aux modificateurs endocriniens)
- infection (recherches récentes autour de la bactérie fusobactérium)
- Théorie du reflux
Une classification ARSM permet d’évaluer la gravité de l’endométriose avec des stades graduels allant de I à VI.
L’errance de diagnostic dure en moyenne 7 ans et à ce jour, il n’existe pas de véritable traitement. Pourtant, l’endométriose touche 1 femme sur 10.
Les conséquences de l’endométriose
Les conséquences sont nombreuses dont souvent des douleurs pelviennes intenses, mais aussi beaucoup d’autres symptômes. Parmi eux :
- Douleurs durant les rapports (dyspareunie)
- Menstruations hémorragiques
- Fatigue
- Tensions mammaires ou reinales
- Saignements en dehors des cycles (métrorragies ou spotting)
- Gênes dorsales, crampes musculaires
- Troubles digestifs
- Infertilité
- Maux de tête
Cette liste est loin d’être exhaustive. Et pour cause, si l’on peut distinguer un tronc commun de symptômes parmi les patientes, chaque femme est susceptible de vivre cette maladie différemment, parfois même de manière totalement asymptomatique.
Contrairement aux idées reçues, bien que l’endométriose trouve une source dans les règles, elle ne s’apaise pas forcément à l’arrêt de ces dernières. Une femme pourra rencontrer des symptômes importants même hors de son cycle et même après une aménorrhée (sous pilule continue, suite à une grossesse ou à la ménopause).
Un article consacré à l’endométriose sera prochainement publié sur la page blog de ce site. En attendant, vous pouvez lire d’autres articles en lien avec ce sujet (« Santé Féminine : le congé menstruel, Sophrologie et Sexologie ») ainsi que la page portant sur l’une des spécialisations du cabinet (Cabinet de sophrologie à Montpellier).
La sophrologie en soutien face à l’endométriose
Comme évoqué dans de précédents articles, la sophrologie est une thérapie brève qui propose des techniques universelles, accessibles à tous. L’un de ses principaux atouts est son caractère tout-terrain, avec des protocoles adaptables à toutes sortes de problématiques. Ainsi, cette discipline permet de soutenir de nombreuses difficultés, notamment liées à la santé et à la gestion des manifestations négatives de certains troubles, physiques ou psychologiques.
La sophrologie fournit de précieux outils pour les femmes atteintes par ce type de pathologies. Les exercices de sophrologie peuvent fournir un soutien pour diminuer les différentes douleurs, apaiser les aléas corporels et mentaux des traitements. Elle permet de retrouver confiance et estime de soi, d’améliorer le rapport au schéma corporel, car la relation au corps se retrouve souvent dégradée. Un accompagnement de sophrologie peut aider à apprendre comment gérer les symptômes aussi variés qu’ils soient, limiter les impacts sur la vie sociale, professionnelle et sexuelle. Dans le cadre d’une préparation mentale, elle pourra aussi aider la patiente à se préparer aux examens et interventions chirurgicales.
Le cabinet de sophrologie Jude Sophrotherapy à Montpellier se tient à votre entière disposition pour toute question concernant la sophrologie et ses applications, notamment dans le cas d’une endométriose et adénomyose, mais également de tout autre trouble lié à la santé féminine.