Santé Féminine : le congé menstruel

L'aménagement du temps de travail durant les règles ou le congé menstruel

Cabinet de sophrologie Jude Sophrotherapy Montpellier et santé féminine

Le regain de parole autour de la santé de la femme

Depuis maintenant plusieurs années, des tabous se lèvent sur la santé de la femme. Désormais, des sujets en lien avec la gynécologie, la féminité, les troubles féminins hormonaux et organiques (telles que l’endométriose, l’adénomyose, le Syndrome des Ovaires Polykystiques), la conception, ou encore la maternité, sont relayés par les médias mainstream de plus en plus largement, ce qu’on peut considérer comme une avancée positive. Grâce à ce regain de communication, il est possible de faire progresser le débat public ainsi que la recherche médicale, l’amélioration du parcours de soins et la prise en charge psychologique des patientes. Parmi les prises en charge possibles, on retrouve entre autres l’accompagnement de sophrologie.

Cette mise en avant de la santé féminine et de ses problématiques permet également d’envisager des solutions concrètes afin de faciliter l’accompagnement des femmes au quotidien, dans la sphère sociale, familiale, mais aussi professionnelle.

La santé de la femme au cours de sa carrière professionnelle

Encore aujourd’hui, il est évident que les femmes sont susceptibles de connaître de nombreux désavantages voire des discriminations liés à leur genre dans le monde du travail.

Le stéréotype selon lequel elles seraient plus sensibles, les potentielles grossesses ou aléas présentiels dus aux enfants (les accompagner/aller les chercher à l’école, être appelée en cas de problèmes en milieu scolaire, les garder lorsqu’ils sont malades), mais aussi les éventuels troubles liés à l’appareil féminin, constituent de véritables obstacles pour leur carrière. Ces états de fait les mettent en difficulté lorsqu’elles entament leur parcours professionnel, souhaitent progresser dans leur avancée ou reprendre une activité. Ces a priori poussent encore certains recruteurs à préférer un concurrent masculin aux candidates qui se présentent aux entretiens d’embauche, ou qui briguent un poste en interne avec davantage de responsabilités. Elles subissent également une différenciation non-négligeable en termes de traitement, ce qui induit évidemment les prétentions salariales ou même l’attribution de certaines primes.

Si ces problématiques sont aujourd’hui enfin posées sur la table du débat public, le chemin est long et il est très compliqué de légiférer dans le secteur de l’emploi pour que la situation change.

Cabinet Jude Sophrotherapy à Montpellier, santé féminine

 L’aménagement du temps de travail et le congé menstruel

 

C’est dans le cadre de ces réflexions autour de la santé féminine et de son impact sur la carrière qu’ont récemment été soulevées des propositions pragmatiques.

 

Parmi elles, la possibilité de proposer des aménagements du temps de travail durant les périodes de règles, au même titre que durant la période de grossesse et de post-partum, mais également de banaliser des dispositifs visant à faciliter l’activité professionnelle des femmes durant leurs menstruations. Parmi eux : l’accès à des salles de repos sur le lieu de travail, un choix de mutuelle prenant davantage en charge des soins tels que la sophrologie, la mise à disposition de praticiens au sein même de l’entreprise, ou l’option d’exercer en télétravail à certains moments du mois. Le dispositif ayant suscité le plus de discussions se nomme « congé menstruel » : il s’agit pour l’entreprise d’offrir la possibilité de poser une ou plusieurs journées au moment des règles.

 

L’aménagement du temps de travail pendant les règles dans le monde.

 

Certains pays ont d’ores et déjà commencé à sérieusement débattre de ces mesures, voire à légiférer. En Asie, le Japon, la Corée du Sud, Taïwan et l’Indonésie, permettent aux employées de prendre des jours de congé, bien que ceux-ci ne soient le plus souvent pas rémunérés. En Afrique, la Zambie, très avant-gardiste, a voté le congé menstruel en 2017. En Europe, l’Espagne a officiellement approuvé un projet de loi concernant le congé menstruel en mai dernier ; il faut maintenant que le Parlement l’entérine afin de l’intégrer officiellement à son Code du Travail.

 

Dans le but d’innover, de développer l’inclusivité, d’améliorer le bien-être des salariés, certaines sociétés françaises ont décidé d’expérimenter le congé menstruel. Des structures situées dans plusieurs grandes villes ont souhaité mettre en place ce dispositif. Une petite coopérative de Montpellier a été la première à ouvrir la voie en 2021.

Un avantage pour les employées, un avantage pour l’entreprise ?

 

Si l’avantage pour les employées est évident, beaucoup soulèvent les difficultés qui risquent de découler de ces mesures du côté des entreprises. Pourtant, comme toute initiative permettant d’accroître le bien-être des salariés, l’aménagement du temps de travail au cours des règles pourrait aussi s’avérer très bénéfique pour la structure.

 

En terme de communication, véhiculer une image de pointe, se montrer capable d’innovation pourra attirer de nouveaux candidats. De plus, un encadrement de l’état peut favoriser les sociétés souhaitant initier des évolutions sociales en interne, en les rendant éligibles à certains avantages, comme par exemple des subventions ou des abattements fiscaux.

 

Enfin, il serait temps pour les entreprises d’intégrer durablement une réalité factuelle : un employé heureux est un employé qui travaille mieux. Les études ne manquent pas, et elles ont d’ailleurs encouragé la mise en place de privilèges pour les employés, hommes comme femmes : congés spéciaux, intervention de thérapeutes, primes, management apaisé, aident à améliorer la santé physique et psychique. Ce mieux-être individuel améliore les aptitudes sociales et donc l’esprit d’équipe, augmente l’enthousiasme et donc l’apprentissage du salarié, limite les risques sanitaires (maladies, accidents du travail, burn-out) et réduit par conséquent le phénomène d’absentéisme, optimise l’efficacité et donc la productivité, etc.

 

On peut en conclure qu’envisager ces solutions constitue un avantage pour toutes les parties. En effet, elles participent à faire évoluer dans le bon sens la vie professionnelle pour chacun et de facto, la vie globale pour la collectivité.

 

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur le champ d’application de la sophrologie sur les pathologies lourdes, nous vous invitons à lire l’article « Que traiter grâce à la sophrologie ? Partie 2 »  sur le blog de ce site. Si vous souhaitez en savoir plus sur les thérapies de sophrologie liées aux troubles de la femme du cabinet Jude Sophrotherapy à Montpellier, nous vous invitons à lire la page « Santé féminine » de l’onglet « Spécialisations » du site.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *