Quels liens établir entre sophrologie et neurosciences ? (Partie 2)

Cet article est la suite de l’article « Quels liens établir entre sophrologie et neurosciences ? (Partie 1) » disponible sur le blog de ce site.

Les découvertes en neurosciences et leurs impacts sur la sophrologie

Aujourd’hui, les chercheurs se penchent encore assez peu sur la sophrologie en tant que telle, mais mènent des expériences inédites qui expliqueraient quels sont les mécanismes cognitifs à l’œuvre lorsqu’on l’utilise.

A travers plusieurs exemples de recherches menées ces dernières années dans le monde, nous verrons quels processus neurologiques ont été découverts et comment ils expliquent les retombées concrètes que la sophrologie peut avoir sur le corps, le mental et le comportement à l’issue de sa pratique.

Recherches sur les effets de la concentration

Une équipe de chercheurs de l’Université d’Emory aux États-Unis, une autre de l’Université du Wisconsin menée par Antoine Lutz et une autre encore de l’Université de Californie à Los Angeles, ont effectué des recherches approfondies sur la méditation. Si la sophrologie et la méditation sont deux disciplines différentes, la première reprend des pratiques de la seconde, notamment celle de la concentration par la visualisation et la respiration.

Ces études ont permis grâce à des IRM de distinguer les quatre grandes phases cognitives en marche lorsque l’attention est focalisée. Elles mettent en avant plusieurs effets organiques : la multiplication des connexions synaptiques et une augmentation du volume de la matière grise. Les conclusions sont que le cerveau développe son activité et améliore donc sa plasticité.

Les effets concrets de ces modifications du cerveau sont une amélioration significative du bien-être, mais permettent également de prévenir le vieillissement de ses cellules.

Ces recherches universitaires ont également mis en avant le fait que des personnes s’entraînant à la méditation atteignent de plus en plus facilement l’état souhaité au fur et à mesure qu’ils pratiquent.

Ce principe est également essentiel en sophrologie, on appelle cela la répétivité ; le fait de refaire les exercices et de s’entraîner entre les séances permet donc bel et bien d’activer de plus en plus rapidement les effets visés.

Neuroscientifiques et thérapeutes utilisant la sophrologie

Aurore Malet-Karas, doctorante en neurosciences ayant effectué sa thèse sur la récupération des souvenirs, conférencière, chercheuse, psychologue et sexologue a souligné l’importance du psycho-corporel lors de ses consultations.

Elle s’est intéressée à la sophrologie comme outils supplémentaire pour ses patients, expliquant que les techniques sophrologiques sont particulièrement appropriées. Leurs effets agissant directement sur l’estime de soi et la confiance en soi, la régulation des émotions, la diminution des perceptions négatives souvent liées à un souvenir traumatisant, l’amélioration du sensoriel. Elle a coécrit un livre sur le sujet avec Pascale Etchebarne, infirmière et sophrologue, « Sophrologie et Sexologie, une Association Miracle ? » (voir l’article : « Sophrologie et Sexologie » disponible sur la page blog de ce site).

Conclusion sur les liens entre neurosciences et sophrologie

La liste de ces exemples n’est pas exhaustive, et les recherches en neurosciences continuent de s’élargir pour expliquer les systèmes neurologiques à l’oeuvre dans nos habitudes quotidiennes, nos loisirs ou nos pratiques thérapeutiques. Il est certain que les études continueront de nous éclairer et que les mystères à découvrir sont encore vastes.

Bientôt, nous l’espérons, des scientifiques brillants se pencheront sur la sophrologie en tant que telle pour observer ses mécanismes à échelle de nos cerveaux, permettant ainsi d’améliorer sa popularité ainsi que l’intégration de sa pratique et de ses effets positifs dans nos quotidiens.

Le cabinet de sophrologie Jude Sophrotherapy à Montpellier se tient à votre disposition pour répondre à toutes vos questions concernant la sophrologie, ses accompagnements et ses utilisations.