La sophrologie face aux neurosciences (Partie 1)
Qu’est-ce que les neurosciences ?
Le domaine des neurosciences est vaste et la sophrologie n’appartient officiellement pas à ses matières.
Dans sa définition, les neurosciences constituent l’ensemble des sciences en charge d’étudier le système nerveux dans sa structure organique (dont le cerveau) et ses fonctionnements. Leur champs est transdisciplinaire. Cela signifie qu’elles englobent de multiples disciplines, allant de la biologie aux mathématiques, en passant par la neuropsychologie.
Alors, quels liens peut-on établir entre la sophrologie et les neurosciences ?
La sophrologie, création d’un neuroscientifique
Comme dit précédemment, la sophrologie n’est pas classifiée comme une neuroscience.
Néanmoins, elle a été créée par Alfonso Caycedo, lui-même neuropsychiatre et donc très au fait du fonctionnement du cerveau et de ses connexions. Au cours de ses recherches, les méthodes appliquées et la manière de développer les théories de la sophrologie étaient issues du champ scientifique. Cette discipline étant circonscrite à l’étude de la conscience, son fondateur tenait à en faire « une science factuelle ».
Par conséquent, si la sophrologie n’est pas classée parmi les neurosciences, on peut dire qu’elle repose sur des principes élaborés sur les bases du système cognitif.
Les découvertes en neurosciences et leurs impacts sur la sophrologie
Aujourd’hui, les chercheurs se penchent encore assez peu sur la sophrologie en tant que telle. Mais beaucoup mènent des expériences inédites qui expliqueraient quels sont les mécanismes cognitifs à l’œuvre lorsqu’on l’utilise.
A travers plusieurs exemples de recherches menées ces dernières années dans le monde, nous verrons quels processus neurologiques ont été découverts. Nous verrons aussi comment ils expliquent les retombées concrètes que la sophrologie peut avoir sur le corps, le mental et le comportement à l’issue de sa pratique.
Recherches sur l’encodage des souvenirs
En 2014, une équipe de scientifiques du M.I.T, menée par Roger Redondo, lance des recherches sur la façon dont les souvenirs s’inscrivent « physiquement » dans le corps humain. Ils finissent pas mettre en lumière une communication via des circuits neuronaux entre l’hippocampe et l’amygdale, c’est à dire entre le souvenir et les émotions que nous y associons. Dans la continuité d’autres études déjà conduites au M.I.T, l’équipe a pu également montrer que ces souvenirs s’encodent donc de façon positive ou négative à l’intérieur des neurones. Ils démontrent également au passage que les souvenirs peuvent être modifiés, en intervenant sur la communication entre ces deux zones du cerveau.
Ces résultats peuvent étayer les mécanismes du cerveau qui sous-tendent les exercices de sophrologie. En effet, beaucoup de ces exercices ont pour but de substituer une émotion positive à une émotion négative, face à des situations quotidiennes ou face à des situations précises et parfois traumatiques. Par exemple, dans le cas d’un accompagnement pour se débarrasser d’une phobie, ou lors d’un accompagnement de préparation mentale visant à lutter contre le stress face à un examen, une intervention médicale ou un accouchement.
La suite de cet article « Quels liens établir entre sophrologie et neurosciences ? (Partie 2) » est disponible sur le blog de ce site.
[…] article est la suite de l’article « Quels liens établir entre sophrologie et neurosciences ? (Partie 1) » disponible sur le blog de ce […]